MOB Hotel

C'est par une petite porte qu'on entre dans un set d'Arletta Malibu. Il faut baisser un peu la tête, puis monter quelques marches.

Au début, on s'interroge. Des voix parlées, des battements de coeur, une cloche d'église, on nous avait pourtant parlé d'électro ! Une certitude, seulement, dès les premières secondes : on est au-dessus. Et ailleurs. 
Arletta elle vient vous chercher là où vous êtes, elle vous chuchote des choses à l'oreille, elle vous prend là où ça ne vous laisse pas le choix.

Rouge à lèvres vermillon et coupe à la garçonne, en vous regardant elle sourit de l'histoire qu'elle vous raconte : 

Deephouse, nue-disco, minimale, néo-transe, techno, les minutes s'envolent comme les pages du livre qu'on n'a pas envie de finir. La musique d'Arletta est charnelle et épidermique, féminine et sophistiquée, magnétique et lumineuse enfin -surtout les yeux fermés-. On la suivrait partout, dans ses détours anachroniques et jusqu'aux heures indécentes où le soleil pourrait s'être levé déjà deux fois. 
On s'en fout on ne compte plus. On écoute Arletta Malibu.

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